Quels sont les meilleurs placements pour l'épargne d'un enfant, d'un petit-fils ou d'une petite-fille ? La sélection de mes-placements.fr.

    Comment épargner pour un enfant ou un petit-enfant ? Plusieurs options s’offrent aux parents et grands-parents qui souhaitent placer de l’argent pour préparer leur avenir.

    Le Livret A, une fausse bonne idée

    Pour beaucoup de parents, ouvrir un Livret A pour son enfant constitue un réflexe. Mais l’épargne réglementée n’est pas une bonne solution pour valoriser une épargne sur 10, 15 ou 20 ans.

    Avec un taux actuellement fixé à 0,5 %, le Livret A sous-performe l’inflation. Il n’est pas adapté à une épargne de long terme et sa liquidité n’a que peu d’intérêt dans ce contexte. D’une manière générale, la vocation du Livret A est d’accueillir une épargne de précaution, et non de soutenir un véritable projet patrimonial pour votre famille.

    L’assurance vie, pour valoriser l’épargne

    A contrario, l’assurance vie possède plusieurs atouts adaptés à l’épargne de vos enfants. Il s’agit d’un produit de long terme, accessible dès le plus jeune âge. Un contrat d’assurance vie multisupport vous permet de placer l’épargne de votre progéniture sur des fonds en euros sécurisés, plus rémunérateurs que le Livret A, mais aussi de diversifier votre investissement.


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    En épargnant sur des Unités de Compte (UC), potentiellement plus rémunératrices en échange d’un risque de perte en capital, vous pouvez générer davantage de rendement à long terme. La diversité des supports proposés vous permet d’investir dans l’immobilier (SCPI, OPCI, SCI), les marchés actions, les obligations, le Private Equity… Autant de possibilités avec des degrés de risque et des perspectives de rendement différents, ce qui vous permet d’adapter votre placement au profil de risque que vous souhaitez adopter.

    Autre atout majeur de l’assurance vie, sa flexibilité :

    • Vos versements sont libres ;
    • Vous pouvez les programmer (montant, fréquence) comme bon vous semble avec les versements libres programmés ;
    • L’épargne reste disponible si besoin, avec une fiscalité avantageuse.

    Enfin, un contrat d’assurance vie vous permet de garder un certain contrôle sur l’épargne accumulée pour votre enfant grâce à la rédaction d’un pacte adjoint. Ce document vous permet de prévoir certaines modalités, comme par exemple :

    • Le contrôle de la gestion du contrat ;
    • Le blocage de l’épargne, jusqu’à un certain âge (entre 18 et 25 ans) ou la date d’un événement particulier (entrée dans la vie active par exemple) ;
    • Une obligation d’emploi de l’épargne à son déblocage, pour le financement des études, de l’achat d’une résidence principale ou d’une voiture, etc.
    A savoir : chaque parent peut donner jusqu’à 100 000 euros sur 15 ans à un enfant en exonération totale de droits de donation. Un grand-parent peut donner jusqu’à 31 865 euros par bénéficiaire sans payer de fiscalité.

    Le PER, en vue de l’achat de la résidence principale

    Autre possibilité pour l’épargne de votre enfant : le Plan d’Epargne Retraite (PER). A première vue, le PER ne semble pas convenir à ce projet. Il s’agit d’un produit dédié à la préparation de la retraite et l’épargne est bloquée jusqu’à cette échéance… Sauf exceptions ! Et l’une d’entre elles concerne l’achat de la résidence principale.

    Il est ainsi possible d’ouvrir un PER au nom de son enfant mineur et d’y placer une épargne destinée à se valoriser dans le temps afin qu’il ou elle puisse acheter sa résidence principale une fois adulte.

    Avantage de cette démarche : l’épargne n’est déblocable que pour financer l’achat de la résidence principale. Votre enfant ne pourra pas la retirer pour d’autres raisons. Seuls les cas particuliers pour accident de la vie (1) font exception à cette règle.

    En revanche, ce déblocage anticipé s’accompagne d’une fiscalité moins intéressante que celle de l’assurance vie. Dans le cadre du PER, le capital retiré est soumis au barème de l’impôt sur le revenu, si les versements ont été déduits des revenus imposables des parents. Les intérêts générés sont taxés pour leur part au prélèvement forfaitaire libératoire (PFU) de 30 %.


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    Exemples chiffrés : quelle valorisation pour l’épargne de mon enfant ?

    A noter : tous les exemples s’appuient sur les paramètres suivants :
    - 1 000 euros de versement initial ;
    - 100 euros de versements mensuels ;
    - Sur une durée de 20 ans.
    • Exemple 1 : Avec un placement au rendement du Livret A, à 0,5 % par an




    • Exemple 2 : Avec un placement au rendement de 1,5 % par an




    • Exemple 3 : Avec un placement au rendement de 3 % par an


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    L’avis de mes-placements.fr

    Pour l’avenir patrimonial de votre enfant, il est indispensable d’étudier d’autres solutions que le Livret A et l’épargne réglementée. L’assurance vie constitue un placement privilégié pour épargner :
    • Sur le long terme ;
    • En diversifiant votre investissement (fonds en euros, supports immobiliers, financiers, etc.) pour générer du rendement dans le respect de votre profil de risque ;
    • Et en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux.
    Le PER peut également s’inscrire dans cette démarche. Il vous permettra d’épargner pour votre enfant tout en bénéficiant d’un avantage fiscal et vous assure que les sommes placées seront débloquées uniquement pour l’achat d’une résidence principale ou faire face à un accident de la vie (1). Attention toutefois à bien mesurer le poids de la fiscalité à la sortie.
    Quel que soit votre choix, veillez à sélectionner les contrats les mieux adaptés, comme ceux de mes-placements.fr :
    • Pas de frais sur les versements ;
    • Frais de gestion parmi les plus bas du marché ;
    • Avec un large choix de supports pour diversifier votre épargne.

    (1) Décès du conjoint ou partenaire de Pacs ; Invalidité de deuxième ou troisième catégorie du titulaire du plan ou d’un membre de son foyer (conjoint ou partenaire de Pacs, enfant) ; Surendettement ; Expiration des droits au chômage* ; Cessation d’activité non salariée consécutive à un jugement de liquidation judiciaire. 

    * Ou si le titulaire a exercé des fonctions d'administrateur, de membre du directoire ou de membre du conseil de surveillance et n'a pas liquidé sa pension dans un régime obligatoire d'assurance vieillesse : ne pas être titulaire d'un contrat de travail ou d'un mandat social depuis deux ans au moins à compter du non-renouvellement de son mandat social ou de sa révocation.

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    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

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