L'assurance-vie, grâce à son cadre juridique et fiscal unique, permet de répondre à différents objectifs.

    L’assurance-vie est un outil performant pour transmettre un patrimoine à son entourage à moindre coût fiscal, pour avantager son conjoint ou pour protéger un proche. C’est aussi l’instrument idéal pour se constituer une épargne de précaution, faire fructifier un capital dans la durée ou diversifier ses placements. Enfin, l’assurance-vie peut être envisagée comme un placement d’épargne retraite.

    Assurance-vie : se constituer une épargne de précaution

    L’assurance-vie est un produit d’épargne de long terme. Pour autant, dans la mesure où les fonds investis sont récupérables à tout moment, rien n’interdit de s’en servir pour faire fructifier, sur une courte durée, des sommes devant rester disponibles en cas de besoin. Dans ce cas, il est préférable de choisir un contrat sans frais sur versements. Il permet d’investir immédiatement 100 % des sommes placées et de ne pas avoir à attendre plusieurs mois pour engranger le premier euro de gain.

    Bien entendu, le souscripteur désireux d’utiliser l’assurance-vie pour se constituer une épargne de précaution doit placer son argent sur le fonds en euros de son contrat et éviter les risques de pertes inhérents aux unités de compte. Ainsi, en cas de besoin, il peut retirer tout ou partie de son capital comme s’il était placé sur un livret d’épargne. 

    Assurance-vie : faire fructifier un capital

    L’assurance-vie est un placement protéiforme. Il permet, au choix, de faire fructifier un capital en toute sécurité ou de profiter des opportunités des marchés financiers. Pour valoriser un capital à l’abri des fluctuations boursières, il suffit de placer l’intégralité de son épargne sur le fonds en euros de son contrat. Ce fonds étant à capital garanti, l’épargnant ne court aucun risque de perte. De plus, son capital augmente régulièrement, puisque les intérêts produits chaque année sont capitalisés et s’ajoutent à la mise de départ, pour produire à leur tour des intérêts.

    Toutefois, les contrats d’assurance-vie multisupports offrent aussi aux épargnants désireux de bénéficier de perspectives de rendement plus élevées la possibilité d’investir leur épargne en Bourse. L’épargnant dispose, à côté du fonds en euros, de fonds en unités de compte adossés à des Sicav et Fonds Communs de Placement (FCP) de diverses classes d’actifs (actions, obligations, immobilier…).

    Bien entendu, le choix d’un contrat multisupports à gestion libre est réservé aux épargnants les plus avertis, l’épargne placée sur les fonds en unités de compte n’étant pas garantie. Elle fluctue, à la hausse comme à la baisse, avec la valeur des fonds dans lesquels elle est investie. Il y a donc un risque de perte en capital. Les épargnants n’ayant pas suffisamment de connaissances financières pour investir seuls en Bourse, ou pas le temps de suivre les évolutions de leurs actifs, ont plutôt intérêt à choisir un contrat à gestion profilée. Ainsi, ils délèguent la gestion de leurs avoirs à des professionnels de la finance.


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    Assurance-vie : préparer sa retraite

    L’inquiétude sur le devenir de la retraite par répartition conduit de plus en plus d’actifs à diriger une partie de leurs économies vers des produits d’épargne à long terme. À cet égard, l’assurance-vie tient une place à part et privilégiée.

    • L’épargnant peut alimenter son contrat à son rythme, progressivement, en fonction de ses capacités d’épargne.
    • L’épargne accumulée reste disponible en cas de nécessité, ce qui n’est pas le cas lorsqu’elle est investie en immobilier ou placée sur un support d’épargne retraite type Perp (Plan d’épargne retraite populaire).
    • L’épargnant dispose d’un large choix de supports d’investissements, du plus sûr au plus dynamique. Il peut diversifier ses placements et les faire évoluer en fonction de son âge.
    • De nombreux assureurs proposent d’opérer automatiquement cette évolution. Ils procèdent par arbitrages programmés entre fonds, ou au sein d’un même fonds, dit fonds à gestion à horizon, dont le gestionnaire fait évoluer la composition dans le temps selon l’objectif retraite de l’assuré.

    Au moment de son départ à la retraite, l’assuré ayant ouvert une assurance-vie suffisamment tôt peut améliorer ses revenus. Il peut, au choix, procéder à des retraits partiels au coup par coup, à des retraits réguliers et automatiques, ou obtenir le versement d’une rente viagère.

    Assurance-vie : transmettre à ses proches

    Les caractéristiques de l’assurance-vie en font un instrument privilégié pour anticiper sa succession. Elle permet de favoriser tel ou tel parent tout en échappant aux règles civiles et fiscales applicables en matière successorale. Sur le plan civil, le capital-décès de l’assurance-vie n’entre pas dans la succession de l’assuré. Sur le plan fiscal, ce capital échappe à l’application des droits de succession qui frappent les héritages.

    Ces spécificités sont toutefois encadrées. D’abord, d’un point de vue civil, l’assuré doit veiller à ne pas exagérer le montant de ses versements. Sinon, il s’expose à ce que ses héritiers agissent contre le bénéficiaire du contrat en invoquant le versement de primes manifestement exagérées, en vue d’obtenir la réintégration du capital transmis dans la succession. Fiscalement, ensuite, le capital-décès de l’assurance-vie n’est pas totalement défiscalisé. L’administration fiscale l'impose, après application d’un abattement variable selon l’âge de l’assuré au moment du versement des primes. Le bénéficiaire du contrat est alors soumis soit à un prélèvement forfaitaire, soit au barème des droits de succession. Seul le conjoint, le partenaire de pacs et, sous conditions, les frères et sœurs de l’assuré peuvent percevoir le capital d’une assurance vie en franchise d’impôt.

    Assurance-vie : protéger son conjoint

    Dans un couple marié, l’assurance-vie est souvent envisagée comme un moyen efficace d’avantager son conjoint. Elle permet de le gratifier d’une partie de son patrimoine, lequel n’entre pas dans la succession du premier à décéder. L’avantage n’est pas fiscal, les conjoints étant exonérés de tout droit de succession. Il est civil : l’assurance-vie ne faisant pas partie de la succession de l’assuré, désigner son conjoint bénéficiaire permet de contourner les règles de la réserve héréditaire, en réduisant la part d’héritage revenant aux enfants. Toutefois, il convient de tenir compte des spécificités juridiques du régime matrimonial adopté par le couple.

    A la différence du mariage, le pacs et le concubinage ne font naître aucun droit successoral. C’est pourquoi l’assurance-vie est un moyen privilégié de protéger son partenaire ou son concubin. Les capitaux transmis échappent aux règles civiles et fiscales de la succession. Le souscripteur doit toutefois veiller, s’il a des héritiers, à ne pas exagérer le montant des primes versées. Dans pareil cas, les héritiers peuvent agir contre le bénéficiaire à son décès, pour récupérer le capital transmis.

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    L’essentiel à retenir


    L’assurance-vie permet de répondre à différents objectifs.
    • Elle peut être utilisée pour faire fructifier un capital en toute sécurité, pour se constituer une épargne de précaution récupérable à tout moment, ou pour jouer en Bourse et profiter des opportunités des marchés financiers ;
    • Elle peut être envisagée comme un outil d’épargne retraite qui permet à l’assuré, le moment venu, de compenser la baisse de ses revenus (par le versement d’une rente viagère ou la perception d’un capital).
    Elle permet aussi d’optimiser la transmission de son patrimoine à ses proches et de protéger son conjoint ou son compagnon, car l’assurance-vie est transmise « hors succession ».
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    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

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